*Haïti-Urgence : on ne ment pas sur les faits*
Mon devoir, c’est de dire la vérité à mes sœurs et frères haïtiens.
Nous sommes devant une crise d’une gravité exceptionnelle. Depuis maintenant 3 mois, les « PetroChallengers » ne cessent d’exiger que lumière soit faite sur l’utilisation opaque des 3, 8 milliard de dollars américains des fonds PetroCaribe.
*La situation ne s’apaise pas*
Le 10 novembre 2018, le leader de l’opposition, Jean-Charles Moïse, en hissant un drapeau noir et rouge à Vertières, à la sortie de la ville du Cap-Haïtien, a mis à nu l’incapacité du pouvoir « tèt kale » de diriger le pays.
Ce mardi 20 novembre, pour la deuxième journée consécutive, suite aux manifestations du 18 novembre dernier, la quasi totalité des activités commerciales étaient paralysées dans la région Métropolitaine de Port-au-Prince. La veille, l’opposition politique a appelé à la grève en vue de continuer d’exiger le départ du président Jovenel Moïse.
Pour l’opposition, ces activités baptisées la « dernière bataille » sont le point de départ d’une série d’actions pour accentuer la pression sur le locataire du palais national.
*Des décisions sont attendues maintenant*
Il y a donc urgence. Urgence de faire front commun pour inciter le secteur privé des affaires à faire marche arrière de son plan macabre consistant à faire perdurer ce système abusif dans le pays.
Corrompus jusqu’à la moelle, les membres de ce secteur veulent, à tout prix, forcer le peuple souverain d’avaler leur pilule empoisonnée, à savoir « Jovenel Moïse ».
Ce qui est sûr, c’est qu’il n’y a pas de jour à perdre. Tout compte. Trop de retards ont été pris. Trop d’urgences nous assaillent. Trop de périls nous menacent. Il faut donc prendre des décisions dans un calendrier ordonné, en respectant les rythmes du dialogue social.
Dieudonné ST CYR, Journaliste Citoyen_
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