Home Politique La Diaspora haïtienne est une force qui n’est pas encore capable d’atterrir,...

La Diaspora haïtienne est une force qui n’est pas encore capable d’atterrir, Selon Dr. Pierre M. Péan

36
0
SHARE

La Diaspora haïtienne est une force qui n’est pas encore capable d’atterrir, de faire pression sur son gouvernement pour solutionner ses doléances et celle de la société civile en Haïti (salaires de misère et de pauvreté, rémunérations irrégulières des médecins, infirmières, éducateurs, et employées de l’état, chômage, et pauvreté). Plan et stratégie à exécuter pour changer cette situation afin que la Diaspora puisse délivrer.

Du Docteur Pierre M. Péan

Les doléances de la société civiles en Haïti qui aiment la Diaspora sont encore plus aigües et profondes que celles de la Diaspora.

  1. a) Pauvreté
  2. b) Chômage
  3. c) Violence
  4. d) Politique
  5. e) Santé
  6. f) Corruption
  7. g) Elections
  8. h) Environnement
  9. i) Désastres naturelles
  10. j) Infrastructures non existantes

 

Dr Jean Fils-Aimé, PhD. Ecrit concernant la crise des haïtiens illégaux au Canada:

Car avec un peu de dignité et de sens de responsabilité, l’État haïtien devrait avoir honte et faire son mea maxima culpa de ne pas pouvoir garder sa population et prendre soin de son peuple.

Or, contre toute notion de décence, le gouvernement haïtien dépêche deux Ministres pour remercier un État étranger de s’occuper de son peuple à sa place.

Aucune décence.  Aucune gêne.  Aucune dignité.  À l’étranger comme à l’extérieur, l’État haïtien fait honte à son peuple.

La grande majorité des membres de la diaspora disent que pour réussir à faire de la Diaspora une force économique, sociale, culturelle, et politique forte, les amants de la terre natale doivent dialoguer d’abord, avoir des conférences téléphoniques,  et des réunions.

Il faut abandonner cette pratique que chaque leader de la Diaspora (il y a des milliers d’organisation) veut recruter.

Les membres de la Diaspora doivent communiquer et dialoguer d’abord sur pied d’égalité dans le respect et la tolérance afin de trouver ou de développer  le CADRE LOGIQUE pour discuter valablement avec d’éventuels partenaires, associés, …

C’est ce document qui sera le doc de référence pour mener les discussions de collaboration.

Ce doc va répondre à toutes les questions:

  1. qui,
  2. quoi,
  3. par qui,
  4. pourquoi,
  5. comment,
  6. avec qui,
  7. avec quoi,
  8. quand,
  9. combien,

Pour le « combien », il faut distinguer:

  1. a) les ressources financières déjà disponibles;
  2. b) les ressources mobilisables à court terme;
  3. c) les ressources mobilisables à moyen terme;
  4. d) les ressources mobilisables à long terme.
  5. où, …

 

Ainsi tout partenaire saura ce à quoi il va s’engager et savoir s’il a les compétences et expériences nécessaires pour remplir son cahier des charges.

Quand on a un bon CADRE LOGIQUE alors on peut s’attendre à une UNION, on peut s’attendre à trouver des associés, des partenaires capable de dialoguer avec Haïti, de devenir un partenaire capable, et participer activement au développement de tous les secteurs de l’économie haïtienne.

Ce n’est pas la bonne volonté, l’enthousiaste, et le dévouement qui manque dans la Diaspora.

Le leadership est là dans les sociétés civiles d’Haïti et de la Diaspora. Il faut un rassembleur pour unifier leurs leaders. Pour réaliser cette fonction titanique la Diaspora doit avoir un plan.

 

Les erreurs de conception à corriger.

 

No.1 :

Joseph Alfred veut que le gouvernement haïtien taxe la Diaspora et écrit: Imagine that 1% of the annual income of those who make 45K is collected. 1.5% of those who make 75K and up. The state of Haiti lost billions of income tax revenue that could have been used to finance many social project and education.

 

Du Docteur Pierre M. Péan

Joseph Alfred encourage les membres de la Diaspora à changer de nationalité et ne pas investir en Haïti.

Il est déjà très difficile de faire les membres de la Diaspora financés les activités louables et sociales en Haïti. Cette situation va s’aggraver.

Pendant ce temps les membres des 10,000 NGO’s étrangers qui opèrent en Haïti ne sont pas taxés.

No.2:

Avocat Serge H. Moïse écrit (dans «Les sans voix »:

Haïti is open for business » est le dernier slogan en date, mais tous les gouvernements précédents ont arboré la même posture. Les bras ouverts attendant que la diaspora dévers d’importants capitaux dans l’économie de leur pays d’origine et évidemment l’arrivée massive des investisseurs étrangers.

Rêve irréalisable pour deux raisons majeures, La seconde qui n’est un secret pour personne, la diaspora est constituée en grande majorité de rudes travailleurs vivant chichement et d’une infime minorité de fonctionnaires et de professionnels appartenant au « lower middle class » des États-Unis, du Canada et de la France.

 

Du Docteur Pierre M. Péan

Avocat Serge H. Moïse ne comprends pas que ‘Le retour à l’Estimiste’ est la seule solution pour sauver Haïti.

Ce sont les élèves, étudiants, et les masses qui avaient permis au Président Estime de réussir à réaliser la libération financière d’Haiti et de trouver les fonds financiers pour construire les infrastructures à travers le pays: routes, ponts, écoles, centres de santé, etc.

No.1: Ce sont les masses de la Diaspora et non les haïtiens riches qui envoient les deux milliards de dollars en Haïti chaque année pour soutenir les parents et amis en Haïti.

No.2: Les gens riches en Haïti envoie de l’argent dans la Diaspora pour acheter des maisons ou pour soutenir femme ou maitresses ou enfants.

 

Pour sauver Haïti le gouvernement haïtien doit:

No.1: faire appel aux citoyens responsables, compétents, expérimentés,  capables, et valables des sociétés civiles de la Diaspora et d’Haiti afin de pouvoir pratiquer la bonne gouvernance, la transparence, et l’état de droit.

No.2: Développer un plan et une stratégie viable, commencer à réaliser pour gagner la confiance des masses dans le Diaspora et Haïti, et pratiquer le retour à l’Estimiste. Les masses en Haïti et dans la Diaspora sont la source des fonds pour financer la construction des infrastructures en Haïti.

 

Dr. Pierre Pean

peanp8@aol.com